Tracéologie fonctionnelle des matières osseuses : une méthode

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2006

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Isabelle Sidéra et al., « Tracéologie fonctionnelle des matières osseuses : une méthode », HAL-SHS : archéologie, ID : 10.3406/bspf.2006.13434


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Résumé En Fr

Use-wear analysis of prehistoric bone assemblages has increased consirably during the last 10 years. Despite an existing consensus regarding the methods used to date, they are still at an exploratory stage and their results the subject of debate. Several are still being tested and are based on different observational criteria and different preliminary theories. We will expound upon one of these different methods here; it was created when researching bone, antler and ivory industries of the Neolithic period, and has already been echoed in work carried out on shell ornaments (Bonnardin, 2004). This method stems from the synthesis of 40 years of research and has two complementary levels: 1) an analysis of volumes combined with a preliminary analysis of the surfaces, known as macroscopic, 2) a thorough analysis of surfaces, known as microscopic. We are, nowadays, facing a similar situation to the one prevailing in the 1980s regarding use-wear analysis of flint which underwent a process of restudy and discussion. Consequently, it is urgent to expound upon methodologies in order to broaden debate and pool knowledge.

Les analyses fonctionnelles des assemblages osseux préhistoriques se sont considérablement multipliées cette dernière décennie. Mais pour autant, si un consensus commun existe, les méthodes ont encore aujourd'hui un caractère exploratoire et leurs résultats sont discutés. Il en existe plusieurs, toujours à l'épreuve, qui ne sont pas établies sur les mêmes critères d'observation ni sur les mêmes préalables théoriques. De ces différentes méthodes, nous en exposerons une ici, élaborée sur les industries en os, en bois de cerf et en ivoire du Néolithique, qui a déjà trouvé un écho au travers de travaux sur la parure en coquillage (Bonnardin, 2004). Cette méthode, qui provient d'une synthèse de quatre décennies de recherche, procède en deux temps complémentaires : une analyse des volumes alliée à une première analyse des surfaces, dite macroscopique, et une analyse approfondie des surfaces, dite microscopique. Nous sommes aujourd'hui, en ce qui concerne la tracéologie des matériaux non lithiques, face à une situation équivalente à celle qui prévalait pour la tracéologie du silex dans les années quatre-vingt : en cours de rationalisation et de discussion. Il y a donc urgence à exposer les méthodologies, afin d'élargir la discussion et de mettre en commun les savoirs.

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