Réussites, enjeux et contradictions du développement à Richards Bay, Afrique du Sud

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2001

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Sylvain Guyot et al., « Réussites, enjeux et contradictions du développement à Richards Bay, Afrique du Sud », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.9qgpgn


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Résumé En Fr

Successes, challenges and contradictions of the development of Richards Bay, Afrique du Sud.— The port city of Richards Bay lies on the eastern seaboard of Southern Africa. Officialy opened the 1st of April 1976, the harbour handles in excess of 80 million tons of cargo per annum. Richards Bay today is the first african bulk port. The port development has resulted into a real maritime industrial area. The mark of this article is to explain the impacts, the challenges and the contradictions of the development of Richards Bay (Kwazulu-Natal, South Africa), large industrial port and new town of apartheid (70's). The consequences of this development are ethno-spatial segregation, issues of too much distance or too much closeness and degradation of a wild coast. The town's actor's attitude appears contradictory. The tourist development is absurd in comparison of the real challenges. The oppositions seem still too much marginal and the real power is an industrial one.

Le centre urbano-portuaire de Richards Bay est situé sur la côte orientale sud-africaine. Inauguré officiellement le 1er avril 1976, le port traite aujourd'hui plus de 80 millions de tonnes de marchandises par an, de sorte qu'il s'impose désormais comme le plus grand port vraquier africain. Le développement portuaire a entraîné l'implantation d'une véritable zone industrielle. Le but de cet article est d'expliquer les réussites, les enjeux et les contradictions du développement de Richards Bay, ville nouvelle issue de l'apartheid. Les conséquences de ce développement sont à rechercher dans la ségrégation ethno-spatiale, les problèmes posés par trop d'éloignement ou trop de proximité et par l'altération d'un littoral sauvage. L'attitude des acteurs, gestionnaires de la ville, apparaît contradictoire. Le développement touristique semble absurde face aux enjeux réels. Les oppositions restent encore trop marginales et le pouvoir est bel et bien détenu par les industriels.

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