Serge Tisseron, Le Jour où mon robot m’aimera. Vers l’empathie artificielle

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Helene Papadoudi-Ros, « Serge Tisseron, Le Jour où mon robot m’aimera. Vers l’empathie artificielle », HAL-SHS : sociologie, ID : 10.4000/questionsdecommunication.17011


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Serge TISSERON, Le Jour où mon robot m'aimera. Vers l'empathie artificielle Paris, A. Michel, 2015, 208 pages Hélène Papadoudi-Ros p. 420-422 Référence(s) : Serge TISSERON, Le Jour où mon robot m'aimera. Vers l'empathie artificielle, Paris, A. Michel, 2015, 208 pages Index | Texte | Citation | Auteur Entrées d'index OEuvres commentées : Jour où mon robot m'aimera. Vers l'empathie artificielle (Le)-(Serge Tisseron,2015) Haut de page Texte intégral Signaler ce document 1Huit unités thématiques structurent cet ouvrage de Serge Tisseron qui, à la suite de ses deux précédents travaux, l'un portant sur le virtuel (Virtuel, mon amour. Penser, aimer, souffrir à l'ère des nouvelles technologies, Paris, A. Michel, 2008), l'autre sur l'empathie (L'Empathie au coeur du jeu social, Paris, A. Michel, 2010), prolonge et complète la réflexion et l'analyse critique menées par l'auteur pour comprendre les enjeux de l'informatique et penser nos relations aux robots, ces objets connectés qui nous entourent, détectent nos réactions, s'adaptent à nous ou orientent nos choix à notre insu. Alors que les philosophes américains se demandent si le robot aura un jour « une vraie intelligence » ou de « vraies émotions » (p. 65), l'auteur propose une autre approche et un autre questionnement : pourquoi sommes-nous si facilement enclins à leur attribuer ces caractéristiques et ces potentialités ? 2Sa réflexion s'organise autour de trois axes : le statut de nos relations avec nos semblables, avec les objets et avec les images, et cherche à définir le statut des objets-robots (pp. 65-79) en interpellant : « Soyons lucides […], car les robots qui se présenteront à nous comme des super-serviteurs seront en même temps des super-mouchards » (p. 55). C'est la thèse d'un auteur qui n'ignore pas les discours utopiques actuels, les problématiques militaires ou les slogans de certaines entreprises inscrits dans le développement de l'informatique affective, comme d'ailleurs le projet Feelix-Croissance (feel, interactive, express), un projet européen né en 2006 qui vise à concevoir des robots capables de décrypter les manifestations émotionnelles des humains et de leur répondre de façon adaptée (projets portés par le slogan « emotional robot has empathy » (« un robot émotionnel a de l'empathie », p. 15). L'auteur souligne que nous devons éviter que ne se développe « l'idéologie d'un robot

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