Le bien-être au travail conçu et ressenti par les salariés japonais. Convergences et divergences avec les salariés français et américains

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2021

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Sophie Szymkowiak et al., « Le bien-être au travail conçu et ressenti par les salariés japonais. Convergences et divergences avec les salariés français et américains », Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, ID : 10670/1.9rjneo


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La controverse au sujet de l’universalité du bien-être au travail est à l’origine de cette étude. Tant qu’elle n’est pas assurée, la validité externe des pratiques managériales recommandées pour la main d’œuvre occidentale est sujette à caution. Nous cherchons plus précisément à savoir si la conception générale, mais aussi la manière dont les salariés japonais ressentent le bien-être au travail, sont différentes de celles de leurs homologues occidentaux. Le cas des salariés japonais est pour ce faire comparé à celui des salariés américains et français. L’hypothèse générale est que la conception du bien-être au travail est similaire en orient et en occident tandis que son ressenti – exprimé par les combinaisons originales de ses dimensions constitutives – est contingent. Pour la tester, une approche statistique centrée sur les variables puis sur les personnes est réalisée. Les résultats obtenus auprès de 612 salariés japonais tendent à conforter notre hypothèse. Si les dimensions constitutives du bien-être au travail sont similaires à celles observées en occident, certains regroupements de salariés opérés en fonction de la manière dont ils combinent ces dimensions sont en revanche spécifiques. Ces profils originaux sont ceux dominés par a) la compatibilité des différents temps sociaux, b) par la qualité des relations aux collègues et au manager, et enfin, c) par des rapports favorables aux temps sociaux et à l’environnement matériel de travail. Ainsi, les pratiques managériales préconisées pour développer toutes les dimensions du bien-être du personnel occidental pourraient ne pas être efficaces dans les établissements employant un personnel japonais.

The controversy about the universality of well-being at work was at the root of this study. As long as it is not ensured, the external validity of the managerial practices formulated for the Western workforce is not guaranteed. In particular, we aim to discover whether we Japanese employees are different from those of their Western counterparts. The case of Japanese employees is thus compared to that of American and French employees. The general hypothesis is that the conception of well-being at work is similar in East and West while its feeling – expressed by the original combinations of its constituent dimensions – is contingent. To test this hypothesis, a statistical approach centered on the variables and then on the persons is performed. The results obtained from 612 Japanese employees tend to support our hypothesis. While the dimensions of well-being at work that had been observed in the West also appear in Japan, certain groups of employees – formed according to the way in which well-being experienced lived – are specific. The original profiles are those dominated by a) the compatibility of different social times, b) the quality of relationships with coworkers and the manager, and finally, c) favorable relations to social times and to the material working environment. As a result, managerial practices that are recommended to develop all dimensions of well-being for the western workforce might not be effective in companies employing Japanese staff.

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