De la variation à la reconstruction : considérations sur le n(n) des constructions génitivales du berbère

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2022

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Catherine Taine-Cheikh, « De la variation à la reconstruction : considérations sur le n(n) des constructions génitivales du berbère », Études et Documents Berbères, ID : 10670/1.9s5wi3


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En règle générale, la construction génitivale est caractérisée, en berbère, par la présence de la préposition  ən. Cependant il existe, dans beaucoup de parlers, des cas particuliers où le  ən est absent, soit parce que le nom déterminé appartient à une catégorie particulière (celle des noms de parenté notamment), soit parce que le déterminant est un pronom affixe (au singulier en particulier). Tout semble donc indiquer qu’on est passé, comme dans beaucoup de langues, d’une construction synthétique à une construction analytique, la préposition  ən étant alors l’équivalent berbère de connecteurs comme  dyal,  mtaˤ ou  ḥagg en arabe. Dans le berbère zénaga parlé par certains locuteurs (tribus Tendgha et Awlad Deymān), les exceptions à la règle sont en partie comparables à celles qu’on trouve dans les parlers berbères septentrionaux. Chez d’autres (tribu des Idablaḥsen), en revanche, l’absence de  ən est essentiellement limitée aux cas où le nom déterminé se termine par  -n. Après une présentation des variations observées en zénaga et une comparaison avec les différents cas de figure relevés dans les autres parlers berbères, je revisite les hypothèses qui ont été proposées pour expliquer la généralisation de  ən et les exceptions.

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