Fiche du document
1 août 2021
- handle: 10670/1.9sxf20
- halshs: halshs-04272205
- doi: 10.3917/asava.champ.2021.01.0127
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.3917/asava.champ.2021.01.0127
Sujets proches
GIE Petites et moyennes entreprises Groupement d'intérêt économique PME Spectateurs Public Auditoire Assistance (public) Visiteurs Fréquentation AudienceCiter ce document
Florent Castagnino, « « Montrer du bleu » : les mutations marchandes de la Surveillance Générale », HAL-SHS : sociologie, ID : 10.3917/asava.champ.2021.01.0127
Métriques
Partage / Export
Résumé
Avec la RATP, la SNCF est la seule entreprise de transport public en France à disposer de son propre service de sûreté, reconnu spécifiquement en 2001 par la loi relative à la sécurité quotidienne . Le service de Surveillance Générale de la SNCF – dite « Suge » ou « sûreté ferroviaire » – est ainsi chargé d’assurer une « mission de prévention, de veiller à la sécurité des personnes et des biens, de protéger les agents de l’entreprise et de son patrimoine et de veiller au bon fonctionnement du service ». Le chapitre est organisé en deux parties. Après un bref rappel sur l’histoire de ce service, il retrace sa reconfiguration au tournant des années 1990, en passant d’un service, en civil, de lutte contre le vol à un service de sécurisation, en uniforme, des gares et des trains. Puis, dans un second temps, il expose comment les reconfigurations organisationnelles et professionnelles du service (notamment la contractualisation de l’activité) entérinent une conception marchande de l’activité de sûreté ferroviaire.