Vive la médiocrité ! L’antiélitisme de la littérature de mœurs sous la restauration

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2020

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Andrew J. Counter, « Vive la médiocrité ! L’antiélitisme de la littérature de mœurs sous la restauration », Parlement[s], Revue d'histoire politique, ID : 10670/1.9unspc


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Les « moeurs » de la société postrévolutionnaire font l’objet d’un discours politique sous la Restauration. Rendues hétérogènes par la Révolution, elles mettent en évidence la fragmentation de la nation en de nombreuses cultures incompatibles. Le roman de moeurs qui prend son essor à la même époque doit se lire comme un prolongement de ces grandes luttes politiques et comme l’expression précoce d’une solidarité symbolique des classes moyennes, ainsi que d’un antiélitisme qui vise prioritairement l’ancienne aristocratie. Cet article propose une lecture de deux romans, d’Étienne-Léon de Lamothe-Langon et d’Auguste Ricard, qui, face à l’élitisme du régime, font l’éloge de la médiocrité.

The “mores” of postrevolutionary society were the topic of political discourse under the Restoration. Rendered heterogeneous by the Revolution, they seemed to reveal how the nation had been fractured into numerous incompatible cultures. The “roman de moeurs” that became popular during this same period should be read as an extension of these great political struggles, and as the expression of a nascent symbolic solidarity of the middle classes, coupled with an antielitism primarily directed at the old aristocracy. This article offers a reading of two novels by Étienne Léon de Lamothe-Langon and Auguste Ricard, which, against the regime’s elitism, speak in praise of mediocrity.

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