La véranda, le climatiseur et la centrale électrique : Race et électricité en Tanzanie postsocialiste

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2018

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Michael Degani, « La véranda, le climatiseur et la centrale électrique : Race et électricité en Tanzanie postsocialiste », Afrique contemporaine, ID : 10670/1.9v9qiu


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Cet article analyse l’importance idéologique de la notion de « race » dans le secteur de l’électricité en Tanzanie, en suivant les débats autour de deux exploitants de centrales thermiques privés, Independent Power Tanzania Limited (IPTL)/Pan African Power (PAP) et Richmond Development Corporation. Engagées à l’origine dans le cadre de contrats de fourniture « d’énergie de secours », les deux sociétés sont devenues des prestataires de longue durée pour la production d’électricité en Tanzanie. Toutes deux ont également été le théâtre de collaborations entre financeurs asiatiques et hommes politiques africains, cherchant à réaliser d’énormes profits, au grand désarroi des donateurs euro-américains. Les scandales et la rhétorique politique qui en ont résulté soulignent la façon dont la libéralisation postsocialiste a revitalisé les débats sur la race, créant de nouvelles lignes complexes de récriminations sociopolitiques et un mélange ambigu de privatisations officielles et de facto.

This article analyses the ideological importance of the notion of “race” in the electricity sector in Tanzania by examining the antics of two private thermal power plants – Independent Power Tanzania Limited (IPTL)/Pan African (PAP) and Richmond Development Corporation. Initially contracted to provide “emergency power”, the two companies became long-term suppliers for electricity generation in Tanzania. Both have also been the backdrop for collaboration between Asian financers and African political figures seeking to make enormous profits, to the great dismay of Euro-American donors. The subsequent scandals and political rhetoric underscore how post-socialist liberalization has revitalized debates over race, thus creating complex new lines of socio-political backlash and an ambiguous mix of official and de facto privatizations.

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