Analyser l'influence de l'identité de genre féminine sur les usages, achats et ventes de substances : de la théorie à la pratique

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Sarah Perrin réalise en ce moment sa thèse de sociologie intitulée "Les mondes cachés de la drogue. L'invisibilité des femmes insérées socialement", co-dirigée par Emmanuel Langlois (Université de Bordeaux) et Karine Bertrand (Université de Sherbrooke). L'objectif est d'analyser la potentielle influence réciproque de l'identité de genre féminine et de la trajectoire déviante de consommatrice et/ou vendeuse de substances, en ciblant une population insérée socialement qui étudie ou travaille, a un logement et n'a pas encore été repérée par les dispositifs sanitaires ou répressifs. Sarah participe également au projet "Intervention Précoce auprès des Jeunes", et travaille pour le Centre d'Etudes et d'Informations sur les Drogues de Bordeaux en tant que responsable d'observations ethnographiques. Auparavant, elle a obtenu un master à Sciences Po Bordeaux et une licence de sociologie à l'Université de Bordeaux.