“After all . . . useless”: Utilitarianism and Aestheticism in Alice Munro’s “Dance of the Happy Shades”

Résumé En Fr

This essay on Alice Munro’s short story “Dance of the Happy Shades” begins by looking at the ending of the story, which features an epiphany, but one that is unusual and only vaguely defined. After considering the ending of the story, the author develops his theory that the story is about utilitarianism and its limitations: the narrator and her mother are presented with an unusually powerful aesthetic experience that leads the narrator to question and eventually jettison the utilitarian “paradigm” in which she had previously operated. The narrator looks back on the experience she describes in the story as a key moment when she realized the importance of the aesthetic and art for art’s sake.

Cet article consacré à “Dance of the Happy Shades”, nouvelle d’Alice Munro, commence par examiner la fin de la nouvelle et l’épiphanie dont elle rend compte. Celle-ci, cependant, est inhabituelle et demeure très vaguement définie. Après avoir étudié la fin de l’histoire, l’auteur du présent article développe sa théorie selon laquelle la nouvelle de Munro traite de l’utilitarisme et de ses limites : la narratrice et sa mère sont confrontées à une expérience esthétique exceptionnellement puissante qui amène la narratrice à remettre en question et finalement à abandonner le « paradigme » utilitaire dans lequel elle avait précédemment opéré. La narratrice se souvient de l’expérience qu’elle décrit dans l’histoire comme d’un moment clé où elle a compris l’importance de l’esthétique et de l’art pour l’art.