Les FFI charentais sur le front atlantique, vus par la presse résistante locale

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2019

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Guerre Résistance


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Hugues Marquis, « Les FFI charentais sur le front atlantique, vus par la presse résistante locale », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.9yaxas


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Résumé Fr

Cette étude est centrée sur le sens de l’engagement des combattants, résumée dans la formule d’un contemporain « Les terroristes deviennent des soldats », titre du dernier chapitre du livre témoignage de la Section Spéciale de Sabotage, Nous les terroristes, édité en 1947. Bien qu’intégrés à l’armée régulière, les FFI Charentais de la Section Spéciale de Sabotage, des maquis Foch, Bir Hacheim et Bernard, ont le sentiment d’être toujours des résistants animés par les valeurs de la Résistance. Les opérations conduites contre les poches de l’Atlantique apparaissent ainsi comme le prolongement du combat mené par les maquisards pour la libération de la Charente. Le principal objectif qui les anime est de chasser l’occupant du sol français. Ils y contribuent en faisant le siège des positions tenues par les Allemands sur le littoral, comme ils ont contribué à la libération de la France en harcelant l’armée allemande pendant l’été 1944. Cette analyse des motivations des résistants charentais s’appuie principalement sur la presse issue de la résistance locale (charentaise) : presse des formations résistantes, devenue presse régimentaire, et presse d’information locale. Elle nous montre la manière dont les résistants sont perçus et dont ils se perçoivent. Dans cette perspective, cette étude s’intéresse plus à l’état d’esprit des troupes qu’aux opérations militaires. On peut ainsi identifier trois temps : Le temps de l’intégration, après la libération de la Charente, à l’automne 1944, quand les maquisards s’interrogent sur le sens de leur intégration dans l’armée régulière ; Le temps de la guerre de position, de l’investissement des places de Royan et La Rochelle, pendant le long hiver de 1944-1945, marqué par le deuil et l’hommage aux jeunes charentais tués au combat, dont l’esprit d’abnégation et de sacrifice est présenté comme l’accomplissement d’un devoir volontairement et noblement recherché ; Enfin, le temps de la libération, en avril-mai 1945, qui voit se développer une réflexion sur le rôle de la Résistance après la fin des actions guerrières, de l’esprit nouveau qu’elle a créé et sa place dans la société française.

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