Pasteurellose de la Poule et du Lapin. Essais de vaccination et de contamination

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1948

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René Paille, « Pasteurellose de la Poule et du Lapin. Essais de vaccination et de contamination », Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France, ID : 10.4267/2042/69693


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Sur la Poule et sur le Lapin, nous avons recherché s’il était possible d’obtenir pratiquement, avec la culture tuée d’une souche choléra, une résistance assez nette pour que le produit puisse être conseillé. Le matériel vaccinal contient 30 milliards de corps bactériens par centimètre cube. A cette dose, en péritoine, il tue le Cobaye en seize heures de moyenne, par intoxication aiguë. Les Poules qui reçoivent ce matériel dans diverses conditions succombent, comme les témoins, à l’épreuve sévère par inoculation. A l’épreuve de contamination par séjour prolongé en milieu naturellement ou 'artificiellement infecté, elles ne témoignent non plus d’aucune résistance vaccinale acquise. L’expérience de contamination, poursuivie pendant deux mois, prouve que le choléra est beaucoup moins contagieux, pour la Poule qu’on l’admet habituellement. Ainsi s’explique le succès apparent de certains vaccins commerciaux. Le Lapin se comporte tout autrement que la Poule ; il s’immunise beaucoup plus facilement et beaucoup mieux. L’expérience de contamination, conduite comme chez la Poule, confirme que la pasteurellose est très contagieuse pour le Lapin : tous les animaux neufs contractèrent la maladie sous la forme aiguë, septicémique. Chez les vaccinés aussi la contagion s’effectua, mais avec des conséquences tout autres que pour les animaux neufs. L’un d’eux, il est vrai, succomba, mais à la forme subaiguë — malgré que l’infection eût été déterminée par la Pastourelle hypervirulente — preuve de la résistance qu’il avait acquise sous l’influence de la vaccination. Les deux autres résistèrent parfaitement ; eux non plus n’avaient cependant pas échappé à la contagion, mais elle n’avait fait que renforcer la résistance vaccinale, ainsi que le prouva leur comportement devant une épreuve très sévère par inoculation. Travail de l’Institut Mérieux (Lyon).

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