The question of waste in contemporary literature : writing about dumps La question des déchets dans la littérature contemporaine : quelle écriture de la décharge ? En Fr

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28 juin 2022

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Louise Russeil, « La question des déchets dans la littérature contemporaine : quelle écriture de la décharge ? », DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.9zoefi


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Résumé En Fr

How does literature deal with the outstandingly contemporary issue of waste in a different way than the scientific discourse or the humanities do ? More precisely, how is the image of dumps, which are a symbol of this issue, represented in literature? This Master thesis is a comparative analysis of three works drawn from the french « litterature of the dump »: La Décharge of Béatrix Beck,Les Fils conducteurs of Guillaume Poix and Freshkills : recycler la terre of Lucie Taïeb. Our analysis managed to bring out a common writing and even common (eco)poetics of dumps which are characterised by similarities regarding the aspects of spatial relations, the imaginary and sensoriality. The « literature of the dump » acquires a political and ecopoetic dimension as it restores forgotten value to the waste. The literary act thus becomes praxis, expressing political, ontological and poetic values.

Comment la littérature prend-t-elle en charge la problématique éminemment contemporaine des déchets autrement que peuvent le faire le discours scientifique ou les sciences humaines ? Et plus précisément, comment représente-t-elle le lieu de la décharge qui cristallise cette problématique ? Ce travail se veut une analyse comparée de trois œuvres issues de la « littérature de la décharge » française : La Décharge de Béatrix Beck, Les Fils conducteurs de Guillaume Poix et Freshkills : recycler la terre de Lucie Taïeb. Notre analyse a fait émerger une écriture et même une (éco)poétique commune du lieu de la décharge qui se caractérisent par des relations spatiales, un imaginaire et une sensorialité avec de fortes similarités. La littérature de la décharge acquiert une dimension politique et écopoétique dans le sens où elle opère une revalorisation du déchet et de la décharge. L’acte littéraire se fait alors praxis aux enjeux politiques, ontologiques et poétiques.

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