« Avec les soucis que j’ai, c’est la nuit que ma tête travaille »

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15 mars 2024

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Arianna Cecconi, « « Avec les soucis que j’ai, c’est la nuit que ma tête travaille » », Émulations, ID : 10670/1.9zr52d


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Cet article propose d’explorer le sommeil urbain en tant que sujet social, influencé par des représentations, des variations matérielles et environnementales, ainsi que par les inégalités sociales et de genre. Dormir se construit et se transmet à partir de « techniques de sommeil » (Mauss, 1936) et de conceptions liées au monde de la nuit, qui varient selon les contextes et les époques. Les interlocutrices principales de cette recherche sont des mères d’enfants en bas âge vivant dans le 15e arrondissement de Marseille. Leurs parcours croisent expériences migratoires et expériences de la maternité dans un contexte urbain précaire, souvent propice à l’isolement. Elles doivent apprendre à dormir à leurs enfants et peuvent se retrouver prises entre différentes représentations et savoirs, sources de malentendus et d’incertitudes. La nuit, pour elles, n’est ni l’espace-temps du travail, ni celui du loisir, ni celui du sommeil.

This paper seeks to explore urban sleep as a social subject influenced by representations, material and environmental variations, as well as social and gender inequalities. Sleeping is built upon and transmitted from « sleep techniques » (Mauss, 1936) and conceptions related to the world of night, which vary according to context and time. The main interlocutors of this research are mothers of young children living in the 15th arrondissement of Marseille. Their walks of life intersect migratory and motherhood experiences in a precarious urban context, often prone to isolation. They have to teach their children to sleep and may find themselves trapped between different representations and knowledge, which are sources of misunderstandings and uncertainties. For them, the night is neither the space-time of work, nor that of leisure, nor that of sleep.

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