(After) Chambers

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2022

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Matthieu Saladin, « (After) Chambers », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.a077oj


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Dans le cadre de l’exposition Une musique intérieure (Conduct, Language, Voice, Inner Ears) organisée entre février et avril 2022 à Tabakalera, à San Sebastian en Espagne, et où je présente la pièce L’écart toutes choses égales par ailleurs, le commissaire Pierre Bal-Blanc me propose de coordonner l’activation de Chambers (1968) d’Alvin Lucier qu’il souhaite également intégrer à l’exposition. Chambers est une œuvre consistant à « déplacer des environnements résonants de grandes et de petites tailles ». La pièce invite à écouter des enregistrements d’espaces résonants de taille importante (comme un stade) dans des objets de taille moyenne ou réduite, considérés comme de petits espaces résonants (comme une théière par exemple).J’accepte à la condition d’ajouter une contrainte autre qu’acoustique dans le choix des environnements. Ma proposition souhaite donner à entendre une imbrication d’espaces, mais aussi de fonctions, de sites et de positions, comme autant de chambers susceptibles d’entrer en résonance. Comme le souligne Lucier dans cette œuvre, écouter un environnement à travers un autre implique de renouveler son rapport à l’écoute. Il ne s’agit plus tant d’écouter un objet, un sujet ou un événement, mais une relation, d’appréhender l’écoute elle-même comme une relation s’attachant à des relations « simples ou complexes ». Les relations sont ici étendues de l’acoustique à la politique et à l’économie. Les espaces enregistrés sont ainsi ceux des sièges sociaux et des bâtiments architecturaux des sponsors et tutelles du centre d’art Tabakalera. Les espaces résonants de petite taille sont quant à eux des objets personnels que je demande à chaque membre du bureau exécutif du centre d’art de me confier pour la durée de l’exposition. La performance consiste enfin en une procession où les différent·es responsables du centre d’art portent chacun·e leur objet à l’intérieur duquel résonne l’enregistrement d’un des sites, depuis leur bureau jusqu’à l’espace d’exposition où lesdits objets sont ensuite déposés au sol.Le projet est préparé en amont de l’exposition dans le cadre d’un workshop mené avec Xabier Erkizia et des étudiant·es. Au regard de son écart avec la partition source, la performance est renommée (After) Chambers.Première exposition : Une musique intérieure (Conduct, Language, Voice, Inner Ears), Tabakalera, 2022/

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