2022
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Fiona Smythe, « School inclusion, young migrants and language. Success and obstacles in mainstream learning in France and New Zealand », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.1080/01434632.2022.2056189
Des pratiques d’inclusion scolaires qui aident les élèves allophones ayant une faible maîtrise de la langue de scolarisation à participer activement à l'apprentissage dans des contextes ordinaires sont cruciales pendant la phase des nouveaux arrivants. Le concept d'intégration réciproque (Berry, 1997) et son évolution plus récente à travers le mouvement d'éducation inclusive, recadre les relations école-communauté comme négociables et repositionne les jeunes migrants comme des navigateurs habilités de nouvelles voies dans les processus d'intégration scolaire. Cette étude menée entre 2017 et 2019 examine comment quatre adolescents allophones ("arrivants tardifs" âgés de 13 à 15 ans) ont navigué dans l'apprentissage ordinaire dans deux écoles pendant la phase des nouveaux arrivants, dans deux contextes éducatifs différents — la France et la Nouvelle-Zélande. Un objectif clé est de voir où les conditions éducatives et les comportements d'apprentissage individuels se croisent, afin de mettre en évidence la façon dont les élèves réagissent aux différentes variables d'intégration au sein de ces deux systèmes scolaires. Quatre études de cas explorent les similitudes et les différences, en comparant les effets sur les expériences d'intégration des élèves. Les résultats identifient, décrivent et expliquent un ensemble de meilleures pratiques communes pour les élèves allophones nouvellement arrivés dans les classes ordinaires, avec des implications pour la formation des enseignants en approches adaptées pour ses besoins particuliers.