L’œuvre d’art sensorielle en tant qu’objet empirique

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2014

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Inès Ben Ayed, « L’œuvre d’art sensorielle en tant qu’objet empirique », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.a18vmg


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La fin du XXe siècle a été fortement scandée par l’apparition progressive d’une forme de création artistique singulière déstabilisant notre philosophie collective de l’art, perturbant notre mode de perception. Cette nouvelle forme découle de la « révolution numérique» engendrant de nouveaux régimes d’expériences interactives façonnant les différents courants artistiques. Quand la technologie numérique effleure le domaine de l’art, et quand la science « contamine » inexorablement ses artistes, il en découle différentes formes d’art novatrices relationnelles où, le créateur sollicite la participation du spectateur qui devient par la suite un intervenant essentiel dans la mise en marche de l’œuvre. Nous parlons alors d’une œuvre‐expérience qui ne se limite plus à se voir, elle se vit. Avec les nouvelles technologies, l’art passe du stade de la représentation du vivant au stade de la représentation du comportement du vivant. L’art, dans ce contexte s’étend pour devenir à la fois, un fait social total, garantissant la communication et les rapports avec autrui, un complexe multi‐sensoriel. Le voyant complètement impliqué, immergé, mêlé, engagé, vibré dans l’œuvre, l’art interactif incite le spectateurà éveiller ses sens, à faire reculer ses limites, se dilater et se libérer, (Gilbert Simondon, Du monde d’existence des objets techniques, Paris, Aubier, 1989, p. 114).

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