Cooperation within work collectives in a context of state modernisation: an empirical study

Résumé En Fr

This article addresses cooperation within organizations’ workteams from the perspective of the psychodynamics of work and the theory of the gift/counter-gift. The survey conducted within three French government departments delegated by central to local government provides an understanding of the challenges that cooperation entails when the organization of work is reinforced or complexified—here, in a context of modernization of public services greatly influenced by New Public Management (NPM). Unlike empirical studies on the subject, our analysis of 79 semi-structured interviews reveals effective and high-quality cooperation both horizontally (among peers) and vertically (with the hierarchy). The concept of “living together” can largely explain this outcome because it reinforces trust and supports the dynamics of the gift/counter-gift. In conclusion, we highlight the problematic nature of the individualistic approach prevalent in reforms. Although we argue that cooperation cannot be achieved at will we do suggest a number of managerial actions that can facilitate matters. As a research perspective, and to address the limitation of this contribution, we suggest exploring the influence of peer recognition on cooperation.

Cet article traite de la coopération au sein des collectifs de travail, sous le prisme de la psychodynamique du travail et de la théorie du don/contre-don. L’enquête menée au sein de trois administrations déconcentrées de l’État permet de comprendre les enjeux que la coopération appelle, quand l’organisation du travail prescrite se renforce ou se complexifie – ici dans un contexte de modernisation des services publics fortement marqué par le Nouveau Management Public (NMP). Á rebours des travaux empiriques sur le sujet, l’analyse de 79 entretiens semi-directifs met à jour une coopération opérante et de qualité, tant sur le plan horizontal (entre pairs) que vertical (avec la hiérarchie). Le « vivre ensemble » peut en grande partie expliquer ce résultat dans la mesure où il tend à renforcer la confiance et à soutenir la dynamique du don/contre-don. Nous soulignons in fine que l’approche individualiste en usage dans les réformes est problématique et que la coopération ne peut être prescrite en amont, puis esquissons quelques pistes d’action sur le plan managérial afin de la préserver. En guise de perspective de recherche, et afin de pallier la limite de cette contribution, nous proposons d’explorer l’influence de la reconnaissance reçue de ses pairs sur la coopération.

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