La cour et les codes : "Equitan" de Marie de France et les fictions de la culture Plantagenêt

Fiche du document

Date

2003

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.


Sujets proches En Fr

farmyard yard Lai

Citer ce document

Eugène Vance, « La cour et les codes : "Equitan" de Marie de France et les fictions de la culture Plantagenêt », Civilisation Médiévale, ID : 10670/1.a2alk6


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

The Plantagenêt court was marked by the presence numerous different social classes and groups, and as the publications of Egburt Türk and, more recently, Martin Aureli and others show, this social heterogeneity gave rise to many bitter controversies. To each social group corresponded a discourse whose code expressed the collective identity of its members. Each code carried its own set of prejudices, commonplaces, misrepresentations and its own system of ethical values. If the Plantagenêt court may be considered as a whirlpool of rhetorical fictions, what is the place of « literary » fiction in this cultural context ? This essay is an attempt to situate the « royal » discourse of Equitan, the fictive king of Marie de France’s lai « Equitan » in the rhetorical sphere of Henry II’s court context in order to suggest how a socio-economic reading of the lai enrichens and complicates the « meaning » of Marie’s fiction, without diminishing its fundamental ambiguity.

La cour Plantagenêt était marquée par la présence de membres de plusieurs classes et de groupes sociaux, et comme l’ont montré les travaux d’Egburt Türk, Martin Aurell et d’autres, cette hétérogénéité suscitait de nombreuses controverses. À chaque groupe social, correspondait un discours dont le code exprimait l’identité collective de ses membres. Ce code comportait les préjugés, les lieux communs, les mensonges et le système de valeurs éthiques propres aux intérêts du groupe. Si l’interdiscursivité de la culture Plantagenêt était un tourbillon de fictions rhétoriques, quelle était la place de la fiction « littéraire » dans ce milieu social ? Cet essai est une tentative de situer le discours « royal » d’Equitan, roi fictif du lai Marie de France « Equitan, » dans la sphère rhétorique de la cour d’Henri II, afin de montrer comment une lecture socio-économique de ce lai enrichit en même temps qu’elle complique le « sens » déjà ambigü de la fiction de Marie.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en