Alix Audurier-Cros, enseignante-chercheuse à l’École régionale d’architecture de Marseille, décrit son parcours professionnel et donne son point de vue sur les liens entre recherche et enseignement

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2 mai 2017

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L'histoire de l'architecture en France au XXe siècle : l'école de l'architecture de Marseille, dynamique globale et expérience locale, une histoire de 1905-2005

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Monira Allaoui et al., « Alix Audurier-Cros, enseignante-chercheuse à l’École régionale d’architecture de Marseille, décrit son parcours professionnel et donne son point de vue sur les liens entre recherche et enseignement », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.a2qyz7


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Née en Tunisie dans les années 1940, l’architecte et chercheuse Alix Audurier-Cros commence l’entretien en présentant son contexte familial : un père professeur en lettres classiques, un grand-père polytechnicien et ingénieur en hydraulique, et des femmes soucieuses de son ouverture au monde. Alix Audurier-Cros passe son enfance au Maroc et termine ses études secondaires en France, à Montpellier. Très intéressée par les langues, l’histoire et la géographie, elle se spécialise en urbanisme. Elle raconte les événements qui l’ont amenée à s’attacher plus particulièrement au paysage et à l’environnement, notamment grâce à l’influence de son directeur de thèse, René Perrin. L’informatrice revient ensuite sur son parcours professionnel. Un de ses collègues de l’OREAM quittant son poste à l’École régionale d’architecture de Marseille, elle est recrutée en octobre 1973, et passe sa thèse en 1976.Le témoin évoque ensuite son expérience dans le laboratoire ABC et les recherches réalisées sur les énergies renouvelables, les climats et la question de la pollution. Dans la suite de l’entretien, elle s’attarde sur la création, en 1989, du laboratoire Artopos avec Georges Hayot, professeur de botanique à la faculté des sciences de Marseille. Ils s’intéressent alors surtout au patrimoine paysagé et à la préservation d’espaces sauvages. Alix Audurier-Cros aborde ensuite le pendant de la recherche : l’enseignement. Elle explique sa vision des rapports et des interactions entre recherche et enseignement, qu’elle sépare en trois axes. Un premier axe, qu’elle qualifie de nourrissage, d’un enseignement innovant soutenu, validé et alimenté par la recherche, le deuxième axe portant sur la réflexion pédagogique. Le troisième et dernier axe relève, selon elle, de la volonté de transmettre des savoirs clairs et intelligible. Pour ce faire, l’enseignant est obligé de déstructurer une question pour la reformuler de manière intelligible, et c’est ce travail de réflexion qui soutien ensuite la recherche. Le témoin raconte également ses expériences avec de grands noms de l’architecture, comme Maurice Sozet, Jacques Verdueuille, ou Jean-Claude Raymond. Alix Audurier-Cros analyse ensuite les différentes périodes pour la recherche dont elle a pu faire l’expérience. Elle raconte ses relations avec l’école de Montpellier, où elle déménage et ouvre un deuxième bureau pour Artopos en 2003. Elle revient ensuite rapidement sur son rapport à la profession lorsqu’elle enseignait, et évoque les nombreux projets pratiques sur lesquels elle faisait travailler ses étudiants. Enfin, deux de ses collègues d’Artopos, présents lors de l’entretien, exposent leur propre parcours. Michel Babaud, documentaliste, présente son expérience avec la faculté de Montpellier et avec l’association Artopos. Dominique Ganibenc, docteur en histoire de l’art et spécialisé en architecture, revient sur son sujet de thèse, l’architecture viticole dans le Languedoc-Roussillon et la Gironde du 19e au 20e siècle, qu’il a pu finir après avoir été recruté par Artopos en 2011. Il enchaîne ensuite sur les divers thématiques de recherches sur lesquelles il a pu travailler avec Alix Audurier-Cros.

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