2017
Cairn
Jean Cléro, « D’un ravissement l’autre », Essaim, ID : 10670/1.a34857...
Le texte qui suit n’a de sens que par la lecture du récent livre écrit par Erik Porge, Le ravissement de Lacan (Paris, Érès, 2015), qui, en travaillant l’Hommage lacanien fait à Marguerite Duras du ravissement de Lol V. Stein, induit toute une série de recherches sur ce que c’est qu’écrire un cas en psychanalyse, sur le désir de l’analyste dans ce genre de présentation, sur la notion de sublimation (catégorie esthétique à la fois caractéristique de la psychanalyse dans sa compréhension des œuvres d’art et controversée) et sur la façon dont le lecteur se situe dans un texte et se trouve également situé par lui. L’auteur du présent article se saisit du dernier point particulièrement ouvragé par E. Porge à partir d’une réflexion sur la perspective et sur la situation qu’elle permet du spectateur de tableau, pour tenter de généraliser cette sorte de capture d’œuvre que fait Lacan dans le domaine de la littérature à d’autres captures qui peuvent avoir lieu en religion, dans les sciences, en mathématiques et en philosophie.