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Michel Arrivé, « Saussure dans les grammaires françaises de l'entre-deux-guerres. », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.a3d9f6...
La visée de la communication est d'essayer de jauger l'importance de l'influence du CLG de Saussure sur les travaux de grammaire française publiés ou élaborés dans la période de l'entre-deux-guerres. Les auteurs retenus sont au nombre de six : Gustave Guillaume (à partir de 1919 pour Le problème de l'article et sa solution dans la langue française), Ferdinand Brunot pour La pensée et la langue (1922), le " monstre dicéphale " constitué par Jacques Damourette et Édouard Pichon pour Des mots à la pensée, Essai de grammaire de la langue française (à partir de 1930), Georges Gougenheim pour le Système grammatical de la langue française (1938), Knud Togeby, pour la Structure immanente de la langue française (1951), fondée sur la glossématique hjelmslévienne et Lucien Tesnière, pour les Éléments de syntaxe structurale (1959), élaborés dès les années 1930. L'" effet Saussure " est très variable selon les époques, les auteurs et leurs formations, les visées théoriques qu'ils se donnent. Il n'est jamais nul. Il est plus précoce qu'il ne l'a été dans d'autres secteurs des sciences du langage ou, plus généralement, des sciences humaines.