http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/ , info:eu-repo/semantics/OpenAccess
Benoît Williatte, « Italie : l’investissement reste le moteur de la croissance », Archive ouverte de Sciences Po (SPIRE), ID : 10670/1.a4ccef...
Après une expansion lors du premier semestre (+0,5 %), l’économie italienne a stagné à partir de l’été 2024 (+0,1 %). La contribution négative du commerce extérieur a particulièrement marqué le troisième trimestre (baisse des exportations de 0,3 %, importations en hausse de 1,2 %), et a plus généralement représenté un frein à la croissance, contrastant avec la fin d’année 2023. Le revenu disponible brut réel des ménages a été dynamique durant la première moitié de 2024 (+2,1 %), tandis que le taux d’épargne continuait à augmenter au-delà de sa moyenne pré-Covid (graphique 14.1). L’inflation a légèrement augmenté depuis l’été, restant néanmoins à des niveaux faibles (1,3 % au quatrième trimestre 2024, contre 0,9 % au deuxième trimestre) : la composante énergétique a exercé une pression à la baisse via les effets de base tandis les hausses de salaires (+3,3 % sur l’année) ont vu leur effet inflationniste être modéré par la baisse du taux de marge des entreprises. Le ralentissement du revenu disponible, freiné par la contribution négative des transferts sociaux nets et la stabilité des revenus du patrimoine, a conduit à une stagnation du pouvoir d’achat des ménages durant le second semestre ; la baisse du taux d’épargne a néanmoins permis à la consommation des ménages de continuer sa progression (+0,9 %). [Premier paragraphe]