3 décembre 2024
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Jérémy Maestracci et al., « La datation radiocarbone des grands ensembles funéraires, de la sélection à l’interprétation. L’exemple de la nécropole antique de Saint-Pierre-l’Estrier (Autun, 71) », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.34692/t8gs-kz51
La nécropole d’Autun Saint-Pierre-l’Estrier, fouillée partiellement, a livré, en 2020, 254 sépultures à inhumation. Ces sépultures supposées de l’Antiquité tardive, aux architectures variées (cercueils de bois ou de plomb, sarcophages, coffrages de tuile…) se répartissaient sur une surface de 1200 m² aux côtés de monuments funéraires (mausolées). Leur disposition a livré peu d’informations stratigraphiques (superpositions de sépultures relativement peu nombreuses) et le mobilier associé aux tombes, bien que prestigieux, était rare : 25 sépultures sur 254 en était pourvues, soit moins de 10 %. Le recours à la datation radiocarbone à grande échelle a paru alors indispensable mais, certains ossements ne contenant pas assez de collagène, seuls 68 squelettes ont pu être datés grâce au 14C, soit 27 % des sépultures. Ce poster propose de détailler le cheminement des datations absolues, de leur nécessité à l’exploitation des résultats (datations cumulées, somme de densité de probabilité) en passant par le choix des individus à dater (position stratigraphique, architecture, présence de mobilier…).