De la maxime morale à la note journalière. Brièveté et exercice de la pensée

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2024

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Bernard Roukhomovsky, « De la maxime morale à la note journalière. Brièveté et exercice de la pensée », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.a4kbkj


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À chacun sa manière et ses raisons de faire court : la brièveté du carnettiste, par exemple, n’est pas celle du moraliste, qui n’est pas celle du nouvelliste… À cet égard, les deux formes du discours bref que l’on se propose d’évoquer à grands traits – la maxime morale à l’âge classique en premier lieu, puis la note journalière à travers l’exemple des Cahiers de Valéry – sont assurément fort éloignées l’une de l’autre d’un double point de vue chronologique et générique. Pour autant, elles ont en commun ceci que le parti pris – ou la nécessité – de faire court y répond au projet d’exercer la pensée – celle de l’auteur et/ou celle du lecteur selon les cas : telle est du moins l’hypothèse que l’on voudrait ici mettre à l’essai. Il ne s’agira pas d’examiner ces deux pratiques isolément et pour elles-mêmes, mais de les ressaisir, au contraire, dans une perspective diachronique, en tant qu’elles constituent deux moments – voire deux tournants – dans la longue et riche histoire des relations privilégiées entre l’écriture brève et l’exercice de la pensée.

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