Reflecting on the Pharmaphone: A reading of Maja Milos’s movie Clip (2012) Au miroir du Pharmaphone : une analyse du film Clip (2012) de Maja Milos En Fr

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15 janvier 2020

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Anaïs Guilet, « Au miroir du Pharmaphone : une analyse du film Clip (2012) de Maja Milos », HAL-SHS : sciences de l'information, de la communication et des bibliothèques, ID : 10670/1.a4oo19


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Résumé En Fr

We will offer an analysis of Clip (2012), a feature film by Maja Milos, whose 16-year-old heroine, Jasna, lives in Belgrade and, like her friends, is permanently hooked to her mobile phone. Between calls, text messages and social networks, she constantly films herself and distributes the clips she makes on the Internet. This film seems representative of the uses of the pharmaphone not only because it offers insights on the contemporary modes of visual communication of teenagers (Ouellet (2014), Lardellier (2014 & 2006), Lachance et. Al. (2016) and Boyd (2016)), but also because of the mise en abyme that is at its core. Indeed, the representation of the mobile phone screen in the cinema screen enhance a reflection on the capacities of the cinema as well as of the pharmaphone to capture reality. Clip is based on different images registers, including those direct and raw of pornography that these adolescents replay ad nauseam. But Milo’s strength is to make no moral judgment and to show how self-capture practices imply for these adolescents mechanisms of identity construction, social ties at the same time as a way of appropriating the world.

Nous proposerons une analyse de Clip (2012), long métrage de Maja Milos, dont l’héroïne Jasna, 16 ans, vit à Belgrade et, comme ses amis, est en permanence accrochée à son téléphone portable : entre appels, sms et réseaux sociaux, elle se filme constamment et diffuse les clips sur Internet. Ce film nous semble représentatif des usages du pharmaphone dans le discours qu’il propose non seulement sur les modes de communication visuelle contemporains des adolescents (Ouellet (2014), Lardellier (2014 & 2006), Lachance et. al. (2016) et Boyd (2016)), mais aussi pour la mise en abyme formelle qui le fonde. En effet, la représentation de l’écran de téléphone portable dans l’écran de cinéma permet une réflexion sur les capacités de captation du réel du cinéma comme du pharmaphone. Clip repose sur différents registres d’images dont ceux directs et crus de la pornographie que ces adolescents rejouent ad nauseam. Mais la force de Milos est de n’émettre aucun jugement moral et de montrer à quel point les pratiques d’auto-captation impliquent pour ces adolescents des mécanismes de construction identitaire, de liens sociaux en même temps qu’un travail d’appropriation du monde.

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