« Donner à la nature la facilité de se reproduire d’elle-même » : les paradoxes de la photographie comme technique naturelle

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Hugo Martin, « « Donner à la nature la facilité de se reproduire d’elle-même » : les paradoxes de la photographie comme technique naturelle », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.a5f898...


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Résumé En Fr

The link between photography and nature goes back a long way. The first discourses on photography (Niépce, Daguerre, Arago, Talbot...) presented it as the paradox of a natural technique, untouched by human intervention, acheiropoietic, and primarily responsible for recording landscape or botanical images. The plant-based works of Almudena Romero and Léa Habourdin, whose living, ephemeral images establish a dialectical relationship with time and invert the traditional values of photography, are all charged with this ‘natural magic’.

Le nouage entre photographie et nature est ancien. Les premiers discours sur la photographie (Niépce, Daguerre, Arago, Talbot…) présentent celle-ci comme le paradoxe d’une technique naturelle sans intervention de la main humaine, intouchée, acheiropoïète, et d’abord chargée d’enregistrer des images paysagères ou botaniques. C’est toutes chargées de cette « magie naturelle » que nous apparaissent aujourd’hui les œuvres végétales d’Almudena Romero et Léa Habourdin, dont les images vivantes et éphémères, instituent un rapport au temps dialectique et inversent les valeurs traditionnelles de la photographie.

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