22 juin 2010
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Henry Hélène, « Annenskij parmi les traducteurs « subjectifs » du Symbolisme russe », Loxias, ID : 10670/1.a5qy2r
Dans ses traductions, surtout celles de Verlaine, Annenskij porte la pratique de l’annexion, caractéristique du Symbolisme russe, à son comble. Il accapare, ou engloutit le poème. Mais si l’écriture personnelle peut « se saisir » de l’écriture de l’autre, inversement, l’écriture de l’autre peut « se saisir » de l’écriture personnelle. Le poème, qui, chez Annenskij, raconte toujours, d’une façon ou d’une autre, un compromis entre le « je » et le « non-je », est lui-même, dans ses signifiants, le résultat d’un compromis de ce type.