Guyton de Morveau, « le premier chimiste de France » : Divergences, convergences et consensus dans la révolution chimique

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2016

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Ronei-Clécio Mocellin, « Guyton de Morveau, « le premier chimiste de France » : Divergences, convergences et consensus dans la révolution chimique », Annales historiques de la Révolution française, ID : 10670/1.a5y1g9


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Guyton de Morveau est surtout connu comme l’un des « collaborateurs » de Lavoisier et de son groupe dans la réforme de la nomenclature chimique. L’origine de ce partenariat est généralement décrite par les historiens de la chimie comme le résultat de sa « conversion » à la nouvelle théorie de l’oxygène de Lavoisier. Pourtant, si pour les historiens Guyton est un personnage de second rang dans le renouveau théorique et expérimental de la chimie, pour ses contemporains il fut le principal promoteur d’une « république des chimistes » dans les années 1780. Il jouissait d’une très grande réputation internationale, qui se fondait sur l’ampleur de ses travaux en chimie et de son activité d’encyclopédiste et de professeur. Un examen scrupuleux de sa pensée chimique conduit à considérer qu’il serait plus raisonnable de cesser de lire le rapport entre ces deux chimistes en termes de conversion/révélation pour voir plutôt comme une convergence d’efforts afin d’aboutir à une explication satisfaisante des phénomènes observés en laboratoire.

Guyton de Morveau is known above all as one of the collaborators of Lavoisier and his group in the reform of chemical nomenclature. The origin of this partnership is generally described by historians of chemistry as the result of his « conversion » to the new theory of oxygen by Lavoisier. However, if for historians, Guyton is a personage of secondary importance in the theoretical and experimental revival of chemistry, for chemists, he was the principal promoter of a « republic of chemists » in the 1780s. He enjoyed a wide international reputation derived from the scope of his work in chemistry and from his work as an encyclopedist and professor. A scrupulous examination of his work in chemistry suggests that it would be more reasonable to consider the relationship between these two chemists not in terms of conversion/ revelation, but rather as a mutual convergence of efforts to produce a satisfactory explanation of observable phenomena in a laboratory.

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