Internationalisation de l'enseignement supérieur et politique linguistique : questions de qualité et d'équité

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2008

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Rebecca Hughes, « Internationalisation de l'enseignement supérieur et politique linguistique : questions de qualité et d'équité », Politiques et gestion de l'enseignement supérieur, ID : 10670/1.a5zf34


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Principaux facteurs de l’internationalisation de l’enseignement supérieur, la mobilité des étudiants, la mobilité du personnel et l’offre extraterritoriale ont rapidement progressé au cours des 20dernières années. Selon une estimation fiable, 6 millions d’étudiants étudieront à l’étranger d’ici à 2020. Les pays anglophones sont les leaders en la matière: quatre pays anglophones proposent ainsi plus de 50% des programmes impliquant des étudiants étrangers. L’influence des universités qui proposent un enseignement en anglais est également forte dans certaines régions géographiques: 70% de tous les étudiants asiatiques qui étudient à l’étranger sont accueillis par trois pays anglophones principaux (l’Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni). Ce phénomène soulève des questions d’équité et de qualité aux niveaux national, institutionnel et individuel. À l’échelle nationale, il est possible que les pays non anglophones ne soient pas en mesure d’attirer et de conserver « les plus intelligents et les meilleurs ». Au niveau des institutions, cette distorsion du marché par la langue affecte à la fois leur capacité en termes de propriété intellectuelle et leur santé financière. Enfin, la réussite universitaire de l’individu peut être affectée par sa capacité à fonctionner dans une langue et une culture académique étrangères. Les institutions qui ne possèdent pas une politique linguistique solide, des programmes de formation préparatoires adéquates et des structures de soutien continu peuvent de ce fait faire du tort à leurs étudiants en plus de nuire à la qualité de leur enseignement ou à leur image de marque dans le monde. S’appuyant sur les travaux de Hatakenaka (2004), cet article porte sur les questions relatives à l’asymétrie anglophone évoquée ci-dessus et, en particulier, sur les répercussions de cette évolution vers un enseignement en anglais dans les pays non anglophones. Cet article s’appuie sur des études réalisées à l’Université de Nottingham, à Ningbo, en Chine par le Centre for English Language Education (Centre de l’enseignement en anglais).

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