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Lucile Beck et al., « Datations « absolues » en archéologie : actes du 8e séminaire scientifique et technique de l’Inrap, 3-4 déc. 2024, Orsay », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.a6f000...
Les datations absolues sont devenues indispensables à la recherche archéologique. Leurs résultats permettent de caler les chronologies sur l’échelle du temps. Elles précisent la durée des phénomènes historiques en œuvre et situent dans le temps les événements du passé. La découverte de la décroissance régulière au fil du temps de la radioactivité du carbone 14 et de son usage comme « chronomètre » pour estimer l’âge des matériaux soumis à datation a été une petite révolution à l’orée des années 1950. Combinées avec d’autres méthodes dites relatives comme la stratigraphie, la sériation et la typologie, la datation par le radiocarbone a en effet modifié profondément notre connaissance du passé. Depuis, la recherche a permis de considérablement affiner la fiabilité et la précision des résultats. Parallèlement, d’autres méthodes ont été développées en lien avec la diversification des matériaux mis au jour (dendrochronologie, Potassium-Argon, Uranium-Thorium, archéomagnétisme, thermoluminescence et luminescence stimulée optiquement…). Avec le développement de l’archéologie préventive, la masse de données accumulées est aujourd’hui considérable et nécessite de s’interroger sur la manière de gérer et de rendre accessible ces données. Par ailleurs, l’analyse d’un grand nombre de datations relatives à un phénomène culturel ou à la diffusion d’un type d’objet permet de traiter l’information à l’aide de la statistique et de manière géographique, offrant ainsi de nouvelles perspectives de recherche.La mise en œuvre de ces méthodes, en archéologie, se traduit généralement par le recours à des chercheurs spécialisés dans d’autres disciplines (biologie, chimie, sciences de la Terre, physique nucléaire…) ou à des archéomètres formés dans les laboratoires. La multiplicité des acteurs et des compétences mises à contribution est grande, même au sein de la communauté archéologique, et il était donc important, pour l’Inrap, de proposer un lieu de rencontre interdisciplinaire, d’échanges d’expériences et de réflexions sur l’avenir de ces méthodes et des collaborations qu’elles impliquent. Il s’agit de réfléchir, collégialement, sur l’évolution des protocoles de terrain (échantillonnage), les actions de sensibilisation ou de formation à entreprendre et la nécessité de centraliser et de partager les résultats. Enfin, ces rencontres seront l’occasion d’aborder les différentes approches méthodologiques et d’évaluer leurs atouts ou faiblesses.