Traces of animal, and particularly cave bear, activity at Points cave Les indices de fréquentation de la grotte aux Points (Aiguèze, Gard) par les animaux, et notamment par l’ours des cavernes En Fr

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2019

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Michel Philippe et al., « Les indices de fréquentation de la grotte aux Points (Aiguèze, Gard) par les animaux, et notamment par l’ours des cavernes », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.a6h51v


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Résumé En Fr

Along with faunal remains, many traces give evidence for the frequentation of the cave by both wild and domestic fauna. La Grotte aux Points was also used as a sheepfold during recent historical times. Caprids scats were found in the half-light part of the cave. Two cave hyena scats highlight its presence on the site while no bones or teeth from this species have been identified so far. Historical modifications of the cave floors related to the exploitation of its sediments did not allow observing neither footprints nor hibernation beds of cave bear. Nonetheless, claw marks of badger and small mustelids were identified on the walls. The most abundant bioglyphes are the polished parts of the walls resulting from repeated rubbing by cave bears, and perhaps other wild species such as ibex or even domestic animals near the entrance of the cave. All these traces bring interesting chronological data.

Indépendamment des vestiges osseux, d’autres indices témoignent d’une importante fréquentation de la Grotte aux Points par des animaux correspondant à de la faune sauvage mais aussi à de la faune domestique, la cavité ayant servi d’abri-bergerie dans les temps historiques. Des déjections de Caprinés ont d'ailleurs été mises en évidence dans la zone de pénombre tandis que deux coprolithes d’hyène des cavernes attestent du passage de cette espèce alors qu’aucun ossement lui appartenant n’a été identifié. En raison du décaissement des sols de toute la partie profonde de la cavité, aucune empreinte ancienne ni aucune bauge d’ours n’ont en revanche pu être observées. Sur les parois, de rares griffades attribuables vraisemblablement à des blaireaux et à de petits Mustélidés ont été repérées. Les indices les plus nombreux sont des polis essentiellement dus au frottement répété des animaux contre les parois (ours des cavernes, et autres animaux sauvages ou domestiques). Ils apportent d’intéressantes indications chronologiques.

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