La participation en science à l’ère des enjeux globaux

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2011

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Bernard Schiele, « La participation en science à l’ère des enjeux globaux », Communication & langages, ID : 10670/1.a74zz7


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Pour penser la participation dans le monde globalisé d’aujourd’hui quatre dimensions au moins doivent être prises en compte : la conscience de l’environnement, l’impact des techno-sciences sur la société, la poussée de la communication, et l’impératif économique. Planétaires, elles sont partout à l’œuvre. Chacune importe moins que l’ensemble de leurs interactions croisées. Elles ont entraîné une transformation des modes de production du savoir, de sa mise en circulation, de son appropriation, et des modalités de sa mobilisation. Cette évolution se traduit par une ambivalence du public par rapport aux sciences. Ce qui oblige à une reconsidération de la conception de la participation des acteurs sociaux dans les situations où différents rapports au savoir sont mobilisés afin de tenir compte des différents expériences, perspectives et intérêts des groupes impliqués.

In order to conceptualize participation in today’s globalized world at least four factors must be taken into account: the environmental awareness, the impact of techno-science on society, the communication surge, and the economic imperative. These worldwide features matter less by themselves than by how they are interacting. They have transformed the way knowledge is produced, disseminated, absorbed and mobilized. Public response to this evolution has been ambivalent. Social actors’ participation must be reconsidered according to situations where various relationships to knowledge are mobilized in order to acknowledge the different experiences, perspectives and stakes of the groups involved.

ResumenPara pensar la participación en el mundo globalizado de hoy por lo menos cuatro factores deben ser considerados: la conciencia del medio ambiente, el impacto de la tecno-ciencia sobre la sociedad, el auge de la comunicaciones y el imperativo económico. Dichos factores son de alcance global y en sus interacciones surten efectos conjuntos de suma importancia. En ese sentido, han transformado tanto los modos de producción, circulación y apropiación del saber, como las maneras de solicitarlo. Ante esta evolución de factores globales, la relación entre el público y las ciencias es ambivalente. Se debe entonces reexaminar cómo los actores sociales participan en situaciones donde diferentes relaciones al saber se instauran, para así tomar en cuenta sus experiencias diversas, en función de las perspectivas e intereses de los grupos implicados.

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