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Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Français connaissent une exceptionnelle période de paix, à l’exception des soldats engagés dans les conflits menés à l’extérieur de l’Hexagone. Cette vie en temps de paix est à peine troublée par une ou plusieurs guerres fantômes, notamment celle de 14-18, dont les soldats tués, disparus, blessés, gazés ou mutilés campent encore dans les mémoires familiales. Leurs vies de guerre, si tristes soient-elles, ont été au cours du temps enjolivées, voire trafiquées, pour ne pas effaroucher leurs descendants. Leurs enfants, petits-enfants vont disparaître à leur tour et avec eux la connaissance, même fragmentaire et floue, de la guerre. D’où la nécessité d’un retour sur le terrain des combats, là où l’individu vit sous la constante menace de sa mort imminente.

Since the end of the Second World War, the French people have experienced an exceptional period of peace, except for the soldiers engaged in conflicts outside France. This peacetime life is scarcely ruffled by phantom wars, notably the 1914–1918 one, whose dead, missing, injured, gassed or mutilated soldiers are still encamped in family memories. Their wartime lives, no matter how sad, have, over time, been prettied up, if not doctored, to avoid frightening their descendants. Their children and grandchildren will die in turn and with them the knowledge, albeit fragmentary and vague, of the war. Hence the necessity of returning to the field of battle, where the individual lives in constant peril of his life.

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