When clothes make the artist: from house painter to decorative painter or the multiples identities of a trade (late 19th – early 20th centuries) Quand l’habit fait l’artiste : du peintre en bâtiment au peintre décorateur ou les identités multiples d’une profession (fin XIXe-début XXe siècle) En Fr

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2022

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Claire Le Thomas, « Quand l’habit fait l’artiste : du peintre en bâtiment au peintre décorateur ou les identités multiples d’une profession (fin XIXe-début XXe siècle) », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10.4000/itti.3082


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Résumé En Fr

House painter, decorative painter, director of a painting enterprise, all these professionals paint the interior and exterior of buildings and execute the ornament (false marble, false wood, friezes, cartridges, sign and letter) on shop windows and in stores, cafes or inhabitations. Thus, these different names show an internal sociocultural hierarchy that has identity implications. Moreover, with the arrival of young painter pursuing artistic ambitions, the career’s mental image, usually associated with crafts and working-class groups, transform itself. Which characteristics define these different identity building and to what extend do they appear in clothing? Analysing a large range of archive (photographs, professional handbook and magazines, iconographic volumes and plates, death inventory or bankruptcy files), this paper explore the house painter multiple identity and how they appear in clothing accessories during the end of the nineteenth and the beginning of the twentieth centuries.

Peintres en bâtiment, peintres en décor, entrepreneurs de peinture, tous ces professionnels s’occupent de peindre l’extérieur et l’intérieur des bâtiments et réalisent les décors (faux marbres, faux bois, frises, cartouches, enseignes et lettres) qui ornent les devantures ou les intérieurs des magasins, cafés ou habitations. Pourtant, ces différentes dénominations témoignent d’une hiérarchie interne qui s’exprime en termes identitaires. De plus, traditionnellement affiliée aux métiers de l’artisanat et aux catégories socioprofessionnelles manouvrières, la profession voit son image se transformer sous l’effet de nouveaux pratiquants qui s’identifient à la figure de l’artiste. Quelles sont donc les spécificités de ces différentes constructions identitaires et dans quelle mesure se dévoilent-elles dans l’habillement des peintres en bâtiment ? Convoquant un large corpus d’archives (photographies, ouvrages et périodiques professionnels, recueils et planches de modèles, inventaires après décès, dossiers de faillite), cet article se propose ainsi d’analyser les identités multiples des peintres en bâtiment au tournant du XXe siècle et la place des accessoires vestimentaires dans leur manifestation.

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