Vers une (re)connaissance réciproque entre efts et universités ? : Modèles d’organisation, conventionnements et/ou bi-diplomation, collaboration, opposition ou ignorance ?

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2024

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Mathilde Yahiaoui, « Vers une (re)connaissance réciproque entre efts et universités ? : Modèles d’organisation, conventionnements et/ou bi-diplomation, collaboration, opposition ou ignorance ? », Vie sociale, ID : 10670/1.a84842...


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Résumé En Fr

Although cooperation between social work training institutions and universities already exists, the inclusion of social intervention training in the field of higher education continues to be debated, as do the issues of recognition that arise from it. The increased development of social work training institutions-university collaboration often seems to refer the players involved back to competitive and identity-based concerns about their own fields, which does not leave enough space for an opening on innovation despite the fact that the context of the social work sector’s crisis of attractiveness calls for it. The aim of this article is to provide an overview of the current situation and the questions being raised within the unaforis network on this subject. An opportunity to reconsider what this search for recognition by social work training institutions truly entails, and the foundations of certain reluctance expressed attesting this lack of mutual recognition. Above all, it provides an opportunity to show what cooperation between social work training institutions and universities might look like when its contours are redefined in a way to be mutually more advantageous, wondering whether these collaborations reflect a “win-win” formula based on balanced and complementary reciprocal links.

Si des coopérations entre efts et universités existent déjà, l’inscription des formations en intervention sociale dans le champ de l’enseignement supérieur ne cesse néanmoins de faire débat, tout comme les enjeux de reconnaissance qui en découlent. Le développement plus important des collaborations efts-universités semble souvent renvoyer les acteurs concernés à des préoccupations concurrentielles et identitaires s’agissant de leur propre champ, laissant peu de place à une ouverture sur l’innovation qu’appelle pourtant le contexte de crise d’attractivité qui traverse le secteur de l’intervention sociale. Cet article se veut ainsi donner une vision d’ensemble de la situation et des questionnements à l’œuvre au sein du réseau unaforis sur le sujet. L’occasion de réinterroger ce que recouvre réellement cette recherche de reconnaissance des efts, les fondements de certaines réticences exprimées attestant d’un manque de connaissance réciproque ; mais surtout l’occasion de montrer à quoi peuvent ressembler des coopérations efts-universités aux contours redéfinis qui se veulent mutuellement plus avantageux, en se demandant s’ils sont le reflet d’une formule « gagnant-gagnant » fondée sur des liens de réciprocité équilibrés et complémentaires.

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