Une mère et sa fille témoignent des pratiques agricoles à Buis-les-Baronnies à partir de leur propre histoire de famille

Fiche du document

Date

1 juillet 1997

Type de document
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
Enquêtes ethnobotaniques dans les Alpes-de-Haute-Provence

Organisation

MMSH

Licences

Contrat d'autorisation et de diffusion signé par l'informateur et l'enquêteur autorisant la diffusion en libre accès sur un réseau de partenaires. , Document en ligne et réutilisation non commerciale autorisée




Citer ce document

Magali Amir et al., « Une mère et sa fille témoignent des pratiques agricoles à Buis-les-Baronnies à partir de leur propre histoire de famille », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.a93i1q


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Une mère et sa fille témoignent de l’histoire de leur famille et par là même, de l’évolution des pratiques et usages dans la région. La mère nous renseigne sur le double usage du provençal et du français. Le provençal se parlait lorsqu’elle était enfant à la maison, tandis qu’elle apprenait le français à l’école. Désormais, elle ne parle le “patois”qu’avec quelques personnes âgées. Elle témoigne de l’évolution de l’éducation, du travail et en particulier de l’évolution des pratiques agricoles. Les parents de l’informatrice étaient paysans mais avaient reçu un enseignement chez les moines. Elle évoque une activité pratiquée par les femmes avant la guerre de 14-18 et maintenant disparue : l’élevage des vers à soie. Elle décrit tout le processus de la sériciculture et la division du travail entre les femmes qui s’occupaient des cocons couchés sur des genêts et les hommes qui aidaient à ramasser les feuilles de mûrier. L’informatrice et sa fille ont pu retracer l’histoire de leur famille depuis les années 1700. Leurs ancêtres ont toujours été dans l’agriculture. Dans l’exploitation familiale -aujourd’hui reprise par les petits-enfants, étaient cultivés les céréales, vignes, oliviers et arbres fruitiers. La fille prend l’exemple de l’évolution de la place du tilleul, qui ne se ramasse plus autant qu’avant. Les employés “à l’année” ont été remplacés par des “hippies” ou “marginaux” non déclarés qui sont entrés dans l’agriculture par dépit et par manque d’argent. La main d’oeuvre s’est mécanisée, et la mère le déplore, avec un regard très négatif sur l’évolution de la civilisation.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en