L’industrie pharmaceutique protégée des rigueurs de l’Ondam

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2022

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Pierre-Louis Bras, « L’industrie pharmaceutique protégée des rigueurs de l’Ondam », Les Tribunes de la santé, ID : 10670/1.absgoi


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Les dépenses de médicament ont stagné pendant la décennie 2010, elles ont ainsi largement contribué à la modération de l’évolution des dépenses de santé et au respect de l’Ondam. Les pouvoirs publics relativement impuissants à infléchir les déterminants structurels de l’évolution des volumes de médicaments consommés ont obtenu ce résultat par une politique vigoureuse de diminution des prix. Pour autant, les prix pratiqués en France, s’ils sont très inférieurs à ceux pratiqués aux États-Unis, restent globalement similaires à ceux de pays européens comparables. Le recours à cette politique de baisse des prix s’explique aisément, elle n’expose pas à des risques politiques ou sanitaires. L’industrie pharmaceutique a toutefois obtenu, en fin de période, une inflexion de cette politique au motif, très discutable, qu’elle aurait contribué à affaiblir les activités de production et de R&D pharmaceutiques sur le territoire français. Cette inflexion se manifeste par un engagement des pouvoirs public à garantir une évolution du chiffre d’affaires de l’industrie pharmaceutique à hauteur d’au moins 2 ,4 % par an. D’où une interrogation : si le médicament contribue moins à la maîtrise des dépenses, quel est le domaine sur lequel l’effort sera reporté ?

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