L’ordre de Fontevraud s’est-il répandu à la faveur des évêques ?: Familles religieuses

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29 septembre 2022

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Patrick Bouvart, « L’ordre de Fontevraud s’est-il répandu à la faveur des évêques ?: Familles religieuses », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.abv5dv


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En 1101, Robert d’Arbrissel installe un établissement monastique à Fontevraud, aux confins du diocèse de Poitiers. Dès le début, la congrégation est constituée d’hommes et de femmes. L’originalité de cette institution bénédictine est dictée par des statuts visant à subordonner les communautés masculines à celles des religieuses. Fontevraud est ainsi placé à la tête d’un « ordre nouveau ». Si l’évêque Pierre II contribue largement à cette expansion, son investissement est généralement mis sur le compte d’une amitié indéfectible avec Robert d’Arbrissel. En 1115, l’ensemble des établissements est soumis à l’autorité d’une abbesse, Pétronille de Chemillé. Après le décès des deux fondateurs, les relations entre l’épiscopat et l’ordre attestent une persistance de liens privilégiés. Toutefois, l’amitié n’apparaît plus comme le principal moteur. Dans le même temps, plusieurs réactions forcent à reconnaître une certaine résistance dans d’autres diocèses. L’analyse de l’ensemble des positions adoptées par les évêques apporte un éclairage utile sur les enjeux politiques d’une telle fondation et sur sa diffusion.

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