Les solitudes urbaines. Structures et parcours dans la Genève des années 1816-1843

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2007

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Michel Oris et al., « Les solitudes urbaines. Structures et parcours dans la Genève des années 1816-1843 », Annales de démographie historique, ID : 10670/1.ac3kni


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Ce papier revisite le thème des solitudes dans les structures et le fonctionnement social des villes préindustrielles à partir d’une étude de cas, celui de Genève entre 1816 et 1843. En empruntant à des traditions de recherche issues de la démographie historique, de l’histoire de la famille, de l’histoire sociale et histoire des femmes, une typologie des formes de solitude est proposée. Appliquée aux recensements genevois dans une perspective transversale puis longitudinale, cette grille de lecture révèle le poids impressionnant de la solitude, qui touche 31 à 37 % des hommes et 44 à 52 % des femmes. Tant ces fréquences que le différentiel de sexe s’expliquent par des contraintes structurelles, lesquelles, par le biais des marchés matrimonial et du travail, dominent les trajectoires de vie individuelles. La vulnérabilité des isolés, la topographie sociale et démographique des solitudes, la turbulence migratoire des isolés qui les distinguent encore plus des familles natives, sont autant de conséquences. Ce sont aussi des traits qui donnent au cas genevois une valeur exemplaire.

Trough a case study of Geneva between 1816 and 1843, this paper comes again on the question of solitude in the social structures and dynamics, within the preindustrial towns. Taking from several research traditions in historical demography, family history, social and gender history, we propose a typology of solitudes. Applied on Geneva censuses, this tool reveals an impressive presence of solitude: 31 to 37 percent of the men, 44 to 52 percent of the women! Such frequencies, as well as the sex differential, took roots in urban structures operating through the matrimonial and labor markets. The obvious vulnerability of isolated people, the socio-demographic topography of solitude, the migratory transiency that deepened the distinction between the isolated and the native families, are some consequences. There are also general characteristics of the preindustrial urban life.

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