Scènes de l’ intime : Confession et direction de conscience au XIXe siècle

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2019

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Caroline Muller, « Scènes de l’ intime : Confession et direction de conscience au XIXe siècle », Sensibilités, ID : 10670/1.acou9w


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Dans la seconde moitié du xixe siècle, la confession et la direction de conscience sont bien des pratiques « intimes » au sens où elles reposent sur le récit de la vie de l’âme, sur l’observation de mouvements de pensée internes auxquels hommes et femmes donnent une forme et un sens en les confiant à un prêtre. Le directeur de conscience est tout à la fois une figure de confident, de père et d’ami à qui l’on peut tout dire. Dans les mondes de l’aristocratie et la bourgeoisie, ce lien résonne bien au-delà de la relation individuelle entretenue avec le confesseur ou le directeur : l’intime s’intègre à la présentation de soi aux autres, à l’image que les familles veulent donner d’elles-mêmes.

In the second half of the 19th century, religious confession and receiving spiritual guidance were very much ‘intimate’ practices in the sense that they involved baring one’s soul and were a means by which men and women gave form and meaning to their internal thought processes by confessing them to a priest. The spiritual advisor was at once a confidant, a father and a friend with whom one could share anything. In aristocratic and bourgeois society, this bond extended well beyond the individual relationship with a confessor or guide: one’s intimate being was integral to the image one presented to others and central to the public impression that families sought to convey.

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