Le devenir de la ruine au XXIe siècle : incursion aux confins de l'art et de l'écologie

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  • Richard, Anne-Julie (2023). « Le devenir de la ruine au XXIe siècle : incursion aux confins de l'art et de l'écologie » Mémoire. Montréal (Québec), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en histoire de l'art.
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Anne Richard, « Le devenir de la ruine au XXIe siècle : incursion aux confins de l'art et de l'écologie », UQAM Archipel : thèses et diplômes, ID : 10670/1.ad23ca...


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Ce mémoire interroge le devenir des représentations artistiques de la ruine au XXIe siècle. En tentant de définir la ruine par son agentivité (c’est-à-dire, d’abord, par son discours et, ensuite, par l’expérience qu’elle propose) et non par sa forme, nous identifierons deux paradigmes distincts de la ruine. Le premier, ancré dans les XVIIIe et XIXe siècles, présente une ruine née de la lente érosion du temps qui pose un regard mélancolique sur le passé disparu. Le second, associé au XXe siècle, s’articule autour d’une ruine engendrée par quelques gestes iconoclastes en contexte de conflits armés ; l’expérience de cette ruine se distingue conséquemment par une tristesse beaucoup plus vive associée aux catastrophes du présent. En nous servant de ces deux modèles théoriques de la ruine comme repoussoirs, ce mémoire pointera les premiers signes de l’apparition très actuelle d’un troisième modèle de la ruine. Pour ce faire, nous retrouverons les dénominateurs communs liant trois oeuvres d’art et expositions québécoises (Les châteaux de sable (2015) de Michel de Broin, Les paysages déplacés (2021) d’Aïda Vosoughi et l’exposition Qui s’effrite et pourtant vit (2021) de Gabrielle Carrère) qui réactualisent la question de la ruine. Ces trois manifestations artistiques actuelles dessinent un nouveau type de ruine qui se distinguerait, d’abord, par la temporalité qu’elle implique. Nous assisterions ainsi à l’émergence d’une nouvelle ruine du XXIe siècle qui poserait un regard inquiet sur le futur de l’humanité. Dans une perspective sociologique, ce mémoire s’attachera à mettre en résonance cette inquiétude avec les concepts récents de solastalgie et d’écoanxiété. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : ruine, mélancolie, solastalgie, écoanxiété

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