2 février 2018
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Joan Dolphin, « The Use and Abuse of Myth in Michael Ondaatje’s In The Skin of A Lion », Presses Sorbonne Nouvelle, ID : 10670/1.ad6j6z
Dans In the Skin of a Lion, Ondaatje joue avec le mythe de Gilgamesh d’une manière postmoderne, utilisant son thème de l’impermanence des choses de ce monde tout en inversant ses références au mythe. L’ordre dans le monde postmoderne est, selon Ondaatje, « très faible, très humain. » On perçoit dans le roman cet ordre postmoderne à travers les images et les échos du mythe. La peau du lion change de signification : dans le mythe, elle symbolisait la douleur de Gilgamesh; dans le roman elle symbolise la narration d’histoires qui font partie de cet ordre « faible » Certaines associations marginales montrent au lecteur à quel point le mythe correspond aux critères d'un texte post-moderme : ce n’est pas un mythe du canon ; les tablettes sur lesquelles il est inscrit sont parfois brisées, l’écriture cunéiforme est pleine d’ambiguïtés et l’histoire qu’elles racontent est constituée d’une variété d’histoires plus ou moins apparentées.