Au xixe siècle, l’imaginaire du souterrain évolue à partir de représentations nouvelles, venues notamment des savoirs : la géologie, l’archéologie, la technologie des mines confèrent aux souterrains une dimension temporelle. Il en découle que les souterrains romanesques (chez Verne, Zola, Hugo, Nerval, Leroux) ne sont pas d’abord des lieux ni des milieux, mais désignent l’historicité de la société. Deux paradigmes se dessinent : le souterrain-mémoire archéologique ; le souterrain-utopie de la mine.
In the 19th century, the images surrounding the underground evolve under the influence of new representations that originate from various sources of knowledge (geology, archaeology and mining technology) providing the underground with a time dimension. Thus, for Jules Verne, Émile Zola, Victor Hugo, Gérard de Nerval, or Gaston Leroux, fictional undergrounds are not, first and foremost, places nor environments. Instead, they are metaphors of society’s historicity. Two main paradigms emerge: the underground as an archaeological memory, and as the underground-utopia of the mine.
En el siglo XIX, la imaginación de lo subterráneo evoluciona a partir de representaciones nuevas, que vienen en particular de ciencias y técnicas : la geología, la arqueología, la tecnología minera le dan a los subterráneos una dimensión temporal. Por ello, los subterráneos de las novelas (de Jules Verne, Émile Zola, Victor Hugo, Gérard de Nerval, Gaston Leroux) no son ni lugares ni entornos, sino que revelan la historicidad de la sociedad. Dos paradigmas emergen: el subterráneo-memoria arqueológica y el subterráneo-utopía de la mina.