Le pouvoir de l’amitié pour saisir un phénomène « météorologique » exceptionnel. Informateurs et observateurs des globes de feu de 1676 et 1784

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2023

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Simon Dolet, « Le pouvoir de l’amitié pour saisir un phénomène « météorologique » exceptionnel. Informateurs et observateurs des globes de feu de 1676 et 1784 », Dix-huitième siècle, ID : 10670/1.ae4eb0...


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Les globes de feu demeurent des phénomènes incompris jusqu’en 1794, lorsque Chaldni annonce leur nature extraterrestre. Jusque-là traités comme des météores, ils entraient dans le champ de la météorologie naissante. En s’intéressant à Montanari et à Toaldo, deux savants italiens, la lente construction de ce savoir apparaît dans sa distanciation avec Aristote et sa relation avec les croyances populaires. Elle repose sur la contribution d’informateurs et d’observateurs, recrutés dans des réseaux personnels, régionaux et locaux. Moins considérés que les réseaux supranationaux, ils démontrent pourtant un pan de la construction de la science météorologique, animé par l’amitié.

Fireballs remained misunderstood phenomena until 1794, when Chaldni announced their extraterrestrial nature. Until then treated as meteors, they entered the field of emerging meteorology. By focusing on two Italian scholars, Montanari and on Toaldo, one may appreciate how, in fashioning this new science, they move away from Aristotle and closer to popular beliefs. It is based on the contribution of informants and observers, recruited in personal, regional and local networks. Less esteemed than transnational networks, they nonetheless evidence important aspects of the construction of meteorological science, driven by friendship.

Las bolas de fuego fueron fenómenos mal entendidos hasta el año 1794, cuando Chaldni anuncia su procedencia extraterrestre. Hasta aquel entonces, considerados como meteoros, entraban en el campo de la meteorología naciente. Si nos interesamos por Montanari y Toaldo, dos científicos italianos, la lenta construcción de este saber aparece como distante de Aristóteles y vinculado con las creencias populares. Descansa en la contribución de informadores y observadores, reclutados en unas redes personales, regionales y locales. Menos estudiados que las redes supranacionales, revelan sin embargo toda una vertiente de la construcción de la ciencia meteorológica, animada por la amistad.

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