Du frère tombé du ciel au frère retrouvé : brève apostilles à la littérature mansi От упавшего с неба брата до признанного брата: Краткие пометки на полях мансийской литературы Fr Ru

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20 juin 2021

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Dominique Samson, « Du frère tombé du ciel au frère retrouvé : brève apostilles à la littérature mansi », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.ae5500...


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Née dans les années 1930, la littérature mansi est le résultat de la scolarisation parfois douloureuse des peuples autochtones dans les internats issus de la Révolution, car les premières expériences d'instruction, à l'époque impériale, sont demeurées trop ponctuelles et visaient essentiellement les Mansis les plus russifiés, qu'ils soient fils de l'élite locale ou enfants de familles modestes devenues dépendantes de la vie citadine russe. Si le nom de Iouvan Chestalov vient aussitôt à l'esprit, il ne doit pas occulter les autres écrivains de l'Ougrie : l'énigmatique pionnier Panteleï Evrin (Panteleï Tcheïmatov, de son vrai nom) ; la conteuse Anna Mitofonovna Konkova, née en 1916 et enseignante dans les écoles nationales ; Matra Vakhroucheva, que ses souvenirs depuis les rives de la petite Ioukonda ont rendue célèbre, ou encore Andreï Tarkhanov, le poète impénitent de la Konda. De la biographie modèle des années 1930 à l'essai "Reguly" (1997) il s'agit de présenter, dans la marge des oeuvres officielles, de brèves réflexions qui se proposent d'éclairer les sources de la littérature mansi que veille la figure tutélaire de l'ours.

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