Faire face aux imprévus sans être pris au dépourvu : le cas des chefs de culture dans de petites entreprises horticoles

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2013

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Valérie Zara-Meylan, « Faire face aux imprévus sans être pris au dépourvu : le cas des chefs de culture dans de petites entreprises horticoles », Sociologies pratiques, ID : 10670/1.aegskv


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Comment faire face aux imprévus sans être pris au dépourvu ? Cette question est au cœur du métier de chef de culture que nous avons observé au cours d’interventions ergonomiques dans de petites entreprises de l’horticulture ornementale. En mettant en évidence des configurations redoutées par des chefs de culture dans leur activité, nous analysons les modalités par lesquelles ils gèrent et anticipent les risques pour leur santé et celle des ouvriers qu’ils encadrent. Cette analyse permet de comprendre que certaines contraintes qui sembleraient inévitables peuvent pourtant faire partie du champ des transformations de l’organisation du travail.

Job fulfillment regardless of the painIn this article the author demonstrates that there is no obvious relationship between work and health and that an activity considered as harmful because of the likelihood of illness or injury may in fact be a source of fulfillment. A perfect example of this is the forest craftsperson. In order to carry out their trade, these forest workers must come to terms with its inherent violence, in other words, they have to give meaning to the physical/mental strain, the pain and the fear that is part of their job. And to do this they need to believe that they will eventually master their professional environment, but they also need to be willing to grit their teeth when the body is suffering.

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