2010
Cairn
Nobuyuki Yoshida, « Edo au fil de l'eau », Histoire urbaine, ID : 10670/1.aer8j3
Capitale des shogouns Tokugawa et plus grande cité de l’archipel japonais depuis le 17e siècle, Edo (Tokyo à partir de l’ère Meiji) avait été bâti en partie sur des terrains remblayés au fond d’une baie. Cette ville était donc un port maritime, mais aussi fluvial, de première importance, en raison notamment de ses besoins d’approvisionnement. Pourtant la situation portuaire d’Edo n’a jusqu’à présent que peu retenu l’attention des historiens, même si elle constitue un principe essentiel de structuration de l’espace de cette cité, sillonnée de canaux et de voies d’eau. Le but de l’article est donc, dans un premier temps, de caractériser les diverses fonctions portuaires de la ville et les espaces qui leur étaient dévolus, ainsi que les structures sociales et professionnelles, typiques, qui assuraient leur fonctionnement. L’examen de plusieurs secteurs d’Edo permettra ensuite de décrire les formes de micro-sociétés locales construites autour de l’activité des quais.