Compter les absents : estimer indirectement une diaspora insulaire

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11 septembre 2024

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Clément Digoin et al., « Compter les absents : estimer indirectement une diaspora insulaire », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.48756/ined-dt-298.0924


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Résumé En Fr

The objective of this paper is to assess the degree of reliability of estimating the diaspora of an insular diaspora using information on the place of residence of the related absentees (parents, siblings, and children) of respondents. This study is conducted using data from the first French Polynesia Family Survey (Feti'i e fenua, ISPF-Ined, 2020). These estimates depend on the calculation of the weights of each statement: the same individual can be cited by several members of the family interviewed in the Feti'i e fenua survey. Using and adapting the Generalized Weight Sharing Method (GWSM) proposed by Deville and Lavallée (2006), we initially conduct a series of estimates of the Polynesian diaspora in France. Then, relying on the 2019 French census data (mainland France) which allow to identify the Polynesian population living in Metropolitan France, it is then possible to compare the estimates obtained via the GWSM and discuss the nature of the observed biases. A simultaneous calibration (Caron and Sautory, 2004) calculated on the respondents in Polynesia and the Polynesian residents in Metropolitan France is finally adopted to improve the weighting of the survey.

L’objectif de cette étude est d’évaluer le degré de fiabilité de l’estimation de la diaspora insulaire à partir de l’information obtenue sur le lieu de résidence des absents apparentés (parents, frères et soeurs et enfants) des répondants. Cette étude est conduite à partir des données de la première enquête Famille de la Polynésie française (Feti’i e fenua, ISPF-Ined, 2020). Ces estimations vont dépendre du calcul des poids de chaque déclaration : un même individu peut être cité par plusieurs membres de sa famille interrogés dans l’enquête Feti’i e fenua. En utilisant et en adaptant la Méthode Généralisée de Partage des Poids (MGPP) proposée par Deville et Lavallée (2006) une série d’estimations de la diaspora polynésienne dans l’Hexagone est initialement conduite. Puis disposant des données du recensement 2019 de l’Hexagone qui permettent de cerner la population née en Polynésie vivant en France métropolitaine, il est alors possible de confronter les estimations obtenues via la MGPP et de discuter de la nature des biais observés. Un calage simultané (Caron et Sautory, 2004) calculé sur les répondants en Polynésie et les résidents polynésiens en France métropolitaine est alors proposé pour améliorer les poids de l’enquête.

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