Table ronde « Littérature(s), langue(s) en révolution ? »: Journée d’étude « Littérature tunisienne et révolution »

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6 novembre 2014

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Maroua Ben Zid et al., « Table ronde « Littérature(s), langue(s) en révolution ? »: Journée d’étude « Littérature tunisienne et révolution » », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.afmhzh


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La première table ronde de la journée d’étude « Littérature tunisienne et révolution » présidée par Sobhi Boustani avait pour thématique « Littérature(s), langue(s) en révolution ? ». Samia Kassab-Charfi et Aladel Khidhr, respectivement professeure de littérature francophone et professeur de littérature arabe, ont fait une intervention commune pour présenter leur ouvrage à paraître en 2015, Cent ans de littérature tunisienne. 1860-2014. Refusant les cloisonnements traditionnels entre littératures arabophone et francophone, cette anthologie propose un renouvellement de l’approche des textes et des corpus. Samia Kassab a ensuite développé une réflexion sur la question des critères de la littérarité depuis 2011. Face au foisonnement des publications autour de la révolution, qu’est-ce qui fait encore œuvre ? Elle a également proposé d’adopter une retro-lecture de la production tunisienne pour réfléchir au concept de littérature révolutionnaire, de lire à la lumière des événements de 2011 des textes antérieurs où on découvre déjà une puissance de résistance, comme dans les ouvrages de Béchir Khraïef. La communication d’Aladel Khidhr a porté sur l’application du concept politique de révolution dans le domaine de la littérature. Pour dire la révolution, la littérature n’aurait-elle d’autre alternative que de trahir les faits ou perdre sa poéticité ? À partir d’une analyse du roman Le Gorille de Kamel El-Riahi, membre du groupe littéraire Décaméron qui s’est attaché à cette problématique, Aladel Khidhr a montré comment la littérature tunisienne contemporaine cherche à transmuter les faits politiques dans une langue qui lui est propre. Cette table ronde a également été l’occasion d’aborder la question de la traduction. Samia Kassab-Charfi a regretté que si peu d’ouvrages tunisiens en langue arabe soient traduits et a soulevé la question des corpus qui, aujourd’hui, devaient pouvoir être transmis dans d’autres langues. Elisabeth Daldoul, éditrice, a partagé ce constat tout en rappelant les difficultés matérielles et administratives auxquelles se heurtent les éditeurs.

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